Réseau des Instances Africaines d'Autorégulation des Médias

Créé à Cotonou le 07 juillet 2000, le RIAAM a démarré ses activités avec les objectifs précis à savoir :
promouvoir d’autorégulation des médias en Afrique,
favoriser les échanges d’expérience entre les observatoires existants,
apporter un appui à leurs activités locales
donner une visibilité internationale à l’expérience africaine.

Les 30 avril et 01 Mai 2003, le RIAAM a tenu ses assises à Cotonou (Bénin). La tenue de ces assises qui devaient avoir lieu en juillet 2002 a été retardée à cause de la crise ivoirienne qui à perturbé le programme d’activité de l’institution.
Au terme de 03 années d’existence, le bureau de RIAAM a pu effectuer un voyage d’étude au Quebec, en France et une tournée dans certains pays de l’Afrique de l’ouest. Il a aussi participé à des forums. Toutes ces missions ont eu lieu à l’initiative et sur financement des partenaires (Réseau Liberté représentant l’Agence Intergouvernementale de la francophonie, le Groupe de Recherches et d’Echanges Technologiques GRET).

La tournée en Afrique de l’Ouest s’est effectuée en 2 étapes : du 23 juillet au 4 Août 2001 au Niger et au Burkina –Faso, du 29 septembre au 14 Octobre 2001, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Togo, au Mali et au Sénégal.

La délégation qui a effectué cette tournée était constituée de Messieurs Zio Moussa le président du RIAAM, Georges Amlon le secrétaire général de l’institution et Monsieur Réal Barnabé, président du Réseau Liberté.

Cette mission a rencontré les responsables des observatoires des différents pays et s’est entretenue avec eux sur toutes les questions liées à leur fonctionnement : activités sur le plan local, difficultés, échange d’expériences…

La mission a constaté qu’il existe des observatoires qui fonctionnent bien et d’autres qui étaient paralysés. Cela sans doute du fait de l’environnement politique qui rendait la vie difficile à certains d’entre eux.

Le RIAAM a également participé à des forums.
Le premier Forum s’est tenu du 22 au 26 novembre 2000 à Rabat où les expériences de l’ODEM et du RIAAM confrontées à celle d’Espagne et de Grande Bretagne ont aidé le Maroc à mettre en place un observatoire et rédiger un code de déontologie avec le soutien de la Fondation Friedrich Ebert.

A Nairobi du 23 au 26 avril 2002 les mêmes expériences ont été présentées à l’initiative de l’institut PANOS Paris dans une rencontre qui a regroupé des professionnels et organisations de la société civile. L’objectifs était de contribuer à la consolidation de la paix dans la région des grands lacs.

Le RIAAM, avec l’appui du GRET et de l’institut Panos Paris a également participé au Forum social Mondial de Porto Alegre au Brésil du 26 janvier au 2 février 2003.

Le RIAAM avait 3 projet à savoir : la création d’un siège à Cotonou, la mise en place d’un site web, la publication de rapports et documents sur la déontologie et l’organisation des voyages d’Etude. Mais pour une raison ou une autre aucun de ces projet n’a vu le jour.

Au terme de ce rapport présenté par le secrétaire Général, le président du RIAAM a indiqué que l’institution ne fait pas de compte-rendu financier parce qu’elle n’a pas eu d’argent à gérer. L’accent a cependant été mis sur la totale disponibilité du GRET et de Réseau Liberté qui ont mobilisé le soutien financier aux activités du RIAAM.

Le président de Réseau Liberté a précisé que cette institution continue d’appuyer les observatoires à travers de nouvelles propositions d’atelier de formation qui se tiendront courant mai au Burkina-Faso, en Guinée. Mais il faudra déployer des efforts importants pour mobiliser les ressources pour continuer nos activités car le programme de Réseau Liberté d’appui à la presse se termine.

Le représentant du GRET a indiqué que durant les 3 dernières années il y a eu beaucoup de collaboration entre la FIJ, l’UJAO, et l’OLPED dans le cadre du programme « Médias pour la Démocratie en Afrique » avec le soutien de l’Union Européenne. Le programme avait été lancé en même temps que les assises du RIAAM avec 4 observatoires ( ODEM, CRED- Sénégal, ODEP et GJA Ethics Committee ).
Le GRET a cherché à contacter les autres observatoires pour qu’ils bénéficient des résultats et de l’expérience de ce programme. Malgré les difficultés de communication, il faut à présent dépasser le cadre restreint des 4 observatoires bénéficiaires de ce programme et étendre le réseau à tout le continent et partager l’expérience ainsi accumulée.

Le président de l’UJAO a souhaité voir se renforcer la collaboration et la solidarité entre les Journalistes de son institution et le RIAAM.

Le 2ème congrès du RIAAM s’est tenu avec l’ordre du jour suivant :
l’amendement des statuts, l’élection du bureau et l’examen des nouvelles candidatures
Les amendements des statuts ont permis de porter le mandat du bureau de 2à 3 ans. Le bureau est porté de 3 membres à 5 avec la création des postes de vice- président et de secrétaire général adjoint.
Quatre nouveaux observatoires ont présenté leurs candidatures. Ils ont été admis . ce qui porte le nombre du membres du RIAAM de 8 à 12. Il s’agit du Congo , de la Mauritanie , du Ghana et de la Tanzanie.
Le RIAAM s’ouvre à toute l’Afrique. L’admission des membres anglophone a entraîné la traduction du sigle en Anglais. Cela devient NETWORK of African self Regulatory media bodies (NASMEB)

Les membres du nouveau bureau sont :
Président : OLPED- Côte d’Ivoire, Zio MOUSSA
Vice- Président : GJA Ethics Committee - Ghana , Bright Kwame Blewu
Secrétaire général : ODEM (Bénin) Sylvestre Fohoungo
Secrétaire général adjoint : Media Council of Tanzania, Prof . G. MMANI
Trésorier : ODEP- Mali : Ibrahima LAbbas Kéïta
Le congrès a adopté les orientations générales de la mission confiée au RIAAM durant ce nouveau mandat et a chargé le bureau de définir un plan d’action et un calendrier d’activités.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :